Beaucoup de moments forts ce mois çi.
Tout d’abord, la tonte des moutons. Charlie et Shelee étaient spécialement attentifs envers les enfants, et grâce à cet accueil, Gaspard, Chloé et Hugo sont vite passés au delà de la chaleur, des mouches et du côté un peu brutal de la tonte.
Autres moments de plaisirs : les journées passées avec Tom et Alice.
Pendant 15 jours, nous nous sommes rencontrés, quittés, retrouvés .. pour terminer en beauté par le réveillon de Noël.
Les enfants (comme les parents) ont tout de suite accroché, ce fut un vrai plaisir de partager ces moments avec eux.
Et pour terminer, l’histoire drôle d’Hugo :
Une maman kangourou demande à son fils :
“Alors, comment s’est passé ton baccalauréat ?”
Il lui répond :
“ Pas de problème, c’est dans la poche !!”
Une fois n’est pas coutume, notre journée commence par un lever de soleil.
5 h. du matin, nous sommes sur la piste qui nous mène vers les gorges creusées par la Murchison River.
Nous ne dérogeons pas à la traditionnelle photo de la “Nature’s window”, fenêtre créée par l’érosion de la roche.
Au retour du parc, nous rencontrons quelques pélicans, pas farouches du tout, venus recevoir quelques poissons par les habitants locaux.
Anne, Marcelin, Alice et Tom nous ont rejoint pour le réveillon de Noël.
Ensemble nous partageons la dinde, le foie gras, le champagne.
Ceci dit nous avions oublié la dinde, le foie gras et le champagne mais la joie d’être ensemble était bien plus importante.
Du Parc National de Ningaloo Reef jusqu’à Busselton (du 18 au 26 décembre 2009) Suite ....
Nous quittons Kalbarri et reprenons notre route vers le sud de Perth.
Les lacs, quand ils ne sont pas à sec, prennent d’étonnantes couleurs
L’un de nos bivouac, les pieds dans l’eau.
Autour de Margaret River, nous retrouvons des paysages que nous aimons ... des vignobles.
On craque pour quelques dégustations pendant que les enfants travaillent leurs cours du CNED dans Kifons’.
Le 26 décembre, la famille Dagicour nous quitte pour poursuivre leur tour du monde vers l’Asie.
Nous sommes tristes de les quitter après les 15 jours merveilleux que nous avons passés ensemble.
Petit aperçu des formations calcaires aux géométries diverses que nous pouvons observer dans les grottes souterraines.
Dans cette région, nous visitons un centre aborigène. Jack, nous explique comment ils utilisaient les ressources de la forêt pour se nourrir, se soigner et s’abriter.
Antony, on a cru t’apercevoir dans les vagues. Est-ce possible?
On éprouve un réel plaisir (tout simple) à rouler parmi les arbres. Adieu les lignes droites sans fin, ici tout est sinueux, tordu, valloné, un vrai bonheur.
A pied, en trottinette ou en vélo, on multiplie les balades.
Les yeux levés on tente d’apercevoir la cîme des karris, ces eucalyptus géants qui peuvent atteindre 90 mètres de hauteur.
De tous les côtés on entend les perroquets piailler. Les apercevoir relève d’une mission impossible.
Entre Gaspard qui chante,
Chloé qui crie “Attendez-moi, je prends une photo”
et Hugo qui hurle “Shuuuuut”, nos chances disparaissent définitivement.
Ici, on a eu beaucoup de chance.
Cet oiseau est complètement sourd.
Il n’a pas bougé pendant 3 minutes.
Alex est content, il a pris 112 photos.
La particularité de la région sont les karri, marri et jarrah, ces eucalyptus qui dominent de toute leur hauteur la végétation du sud-ouest. Ils ont payé les frais de la déforestation. Aujourd’hui de vastes étendues de fôrets sont protégées et transformées en parcs nationaux.
Les karri qui servaient autrefois de vigie anti-feu, peuvent s’escalader pour atteindre le sommet à plus de 75 mètres.
C’est facile, on grimpe grâce aux piquets en fer plantés à l’horizontal. C’est facile .... jusqu’à ce qu’on prenne un peu de hauteur !
Mieux vaut ne pas souffrir de vertige arrivé en haut, parce que pour descendre, on emprunte le même chemin.
La vue d’en haut, sous deux angles différents.
Tandis que Gaspard, Chloé et Alex qui manquent cruellement de bonbons (objet du pari) se lancent à l’assaut.
Ils ont les jambes qui tremblent légèrement en arrivant en bas, mais le balancement de l’arbre avec le vent est “complètement dingue, ça fout les choquottes” dixit les enfants.
Ces arbres sont surprenants. Malgrè leur tronc ravagé par les incendies, ils restent debout immuables, imperturbables.
“Valley of the Giants” qui porte bien son nom.
Aujourd’hui pas de paris, on atteint la cîmes des arbres grâce à cette passerelle qui surplombe la forêt.
Le 31 décembre, nous terminons l’année en beauté.
La journée commence avec toute sorte d’animaux ....
J’aurais préféré porter un perroquet !
Et se termine par un diner “pic-nic et coucher de soleil” sur l’une des plages de Denmark.
L A V I E A B O R D
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Dès que nous nous approchons de Perth, nous sommes frappés par le contraste qu’il y a entre ces régions-ci qui sont riches et boisées et le bush du nord-ouest.
Des quartiers, tous plus luxueux les uns que les autres, émergent de chaque côté de la route.
Les villes en bord de mer ont construit des marinas impressionnantes. Chaque maison dispose de son yacht ou de son catamaran amarré sur le ponton face à la terrasse.
C’est à Busselton que nous passons Noël.
Cette ville était très importante à la fin du 19ème siècle.
La région était alors réputée pour son bois et toutes les exportations passaient par Busselton. Plus précisément par sa jetée de 1800 mètres utilisée pour charger de bois les bateaux amarrés en eau profonde.
Les enfants sont de plus en plus à l’aise dans ce nouveau continent.
Gaspard qui ADORE pêcher, part seul en fin de journée avec sa canne à pêche, s’approche des pêcheurs, les observe, et revient immanquablement en nous disant : “Il y en a un qui m’a expliqué une nouvelle technique, qui m’a montré ses hameçons ou encore mieux, qui m’a donné des appâts”.
Chloé, elle, nous écoute discuter avec les australiens, capte quelques mots et tente de participer à nos conversations.
Hugo, quant à lui, dès que nous dormons dans un parc national avec d’autres familles australiennes, part à la recherche de garçons de son âge pour jouer et on l’entend courrir en criant “Ok !, Ok!, Go, Go !”
Quant à nous, nous apprécions beaucoup les australiens qui sont cools ; ils semblent vivre sereinement, tranquillement, ils sont toujours disponibles pour discuter, nous donner des renseignements, des bons tuyaux pour nos futures destinations. Notre carnet d’adresse s’étoffe petit à petit et nous retrouverons dans les mois à venir quelques familles avec qui nous avons sympathisé.
Nos bivouacs :
Nous avons dû (trop souvent), dans cette région, nous diriger vers des camping car les bivouacs sauvages face aux plus belles plages sont malheureusement interdits.
Quand c’est trop beau, nous bravons les interdits en nous garant juste devant le panneau d’interdiction. Parfois un rangers (policier) vient nous sermonner le matin au réveil mais le plus souvent nous essayons de prendre les petits chemins de traverse pour trouver l’endroit idéal.
Avouez que de tels bivouacs valent bien un petit sermon.
Ce dont on se serait volontier passé Les mouches et certaines températures qui dépassent souvent le supportable.
L’ombre est une denrée rare certains jours....
Quant aux mouches, bonne nouvelle, on a cessé de les avaler depuis que nous mettons nos filets de protection.
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Les paris commencent. “T’oseras ? T’oseras pas ?”
Hugo et Virginie n’aimant pas les paris, jettent l’éponge.
De Busselton à Denmark
(du 26 au 31 décembre 2009)
Nous abordons le sud-ouest de l’Australie qui est une région beaucoup plus touristique, plus verte, avec de nombreuses forets, des vignobles, des grottes creusées par des rivières souterraines, et bien sûr .... des plages : des plages pour se baigner, d’autres pour surfer et enfin des plages pour pêcher.
Busselton ------>
<------ Denmark
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