Vous l’avez certainement senti à travers ces deux pages, on apprécie particulièrement le Guatémala. Depuis quelques années ce pays a beaucoup évolué : - son réseau routier s’est nettement amélioré. Là où on mettait 12 bonnes heures de route il y a 15 ans, ne demande plus que 4 heures aujourd’hui. - Le tourisme s’y développe de plus en plus et procure une entrée financière importante. Pourtant, on ressent toujours beaucoup de pauvreté ; les journeaux évoquent tous les jours les problèmes de malnutrition, de chomage et beaucoup vivent dans la plus grande simplicité. La sécurité n’a pas bonne presse dans ce pays (comme dans tout ceux d’Amérique Centrale). Les gardes armés à l’entrée des hôtels, des banques, de certains magasins ou dans les camions qui sillonnent les routes nous rappellent d’être vigilant. Nous nous y sentons pourtant en parfaite sécurité. Les Guatémaltèques, surtout ceux des hauts-plateaux, sont des gens fiers de leur culture et il y a de quoi. On aime leurs costumes traditionnels, leurs sourires, et leur accueil chaleureux. Nous voyons beaucoup d’enfants, certains jouent dans les rues, d’autres portent du bois le long des routes, d’autres encore travaillent dans les champs ; il est clair que tous contribuent aux tâches familiales. La plupart sont scolarisés, mais le manque de professeurs les oblige à choisir entre l’école le matin ou l’école l’après midi. Leur présence donne une ambiance jeune et joyeuse partout où nous allons. Et Hugo dans tout cela ? Mis à part les 5 minutes après le passage de la frontière, pendant lesquelles il a été particulièrement attentif, Hugo est vite retourné à ses préocupations premières (notament son “monstre de feu”) et au final, il a découvert ce pays comme il a découvert tous les autres depuis 8 mois. Le Guatémala a vite fait d’envouter les enfants. Gaspard et Chloé ont découvert ce pays avec un réel plaisir. Gaspard nous a étonné en nous disant, au milieu d’un marché bondé de Guatémaltèques, “Quand on est ici, c’est un peu comme si Hugo nous adoptait à son tour” . On y serait bien resté plus longtemps si notre calendrier ne nous forçait pas à avancer. Nous n’avons vu qu’un morceau du pays, et tant mieux !!! Cela nous donne une bonne excuse pour y revenir ! Et pour conclure ............ VIVA GUATEMALA !!!
Arrivés sur la côte pacifique, nous allons vers Monterrico où l’on espère trouver une brise d’air venant de l’océan. La côte pacifique, à l’inverse des hauts plateaux, n’est plus peuplée d’indiens descendants des mayas mais de “ladinos” (métis indiens-espagnols). Ici, plus de costumes traditionnels, les couleurs vives ont disparu. A quelques kilomètres de Monterrico, la route s’arrête nette au bord d’une rivière. A notre grande surprise, on apprend que pour arriver dans le village, il faut une demi-heure de traversée. Et Kifons’ ? Il vient avec nous sur une barge ... nous croisons les doigts pour qu’elle tienne le coup jusqu’au village...
Guatémala - page 2
[./amerique_centralepag.html]
Depuis notre “base” au bord du lac Atitlan, nous partons à bord d’une lancha (barque à moteur) pour visiter les villages environnants, dont certains ne sont accessibles que par bateaux. On croise quelques pêcheurs et beaucoup de femmes qui lavent leur linge. On ne vous montre que quelques photos parce que les enfants en parlent beaucoup mieux que nous dans leur journal
Quetzaltenengo : Sans quitter les hauts-plateaux, on s’aventure un peu plus à l’Ouest vers des sources d’eau chaude. Encore un vieux souvenir d’il y a 15 ans que l’on veut partager avec les enfants. Les lieux ont un peu changé depuis, car un tremblement de terre récent a créé un glissement de terrain à cet endroit. Nous sommes à plus de 2000 mètres d’altitude, il fait frais et nous “bulons” tranquillement dans une eau (sulfureuse) à plus de 38° C. Nous avons prévu de quitter le Guatémala en longeant la côte pacifique, il va falloir quitter la fraîcheur des hauts plateaux et retrouver les hautes températures de la côte .... alors on tente de se ré-acclimater tout doucement à la chaleur, les doigts de pieds en éventails.
Nous nous réveillons le matin par les cris des enfants “un cochon et ses bébés ! Levez-vous ! Venez voir ça !” On ouvre un oeil (petit l’oeil) et effectivement, c’est toute une basse-cour qui se dandine à nos pieds.
La température dans Kifons’ dépasse les 40 °C dès les premières heures du matin. Nous devons trouver une solution si nous ne voulons pas fondre. C’est une chambre avec piscine que nous louerons pour 24 heures. On le vaut bien (et on n’a pas vraiment le choix). Demain, réveil à 5 heure pour visiter la mangrove aux premières lueurs, alors autant dormir un peu tout de même. On ne vous en dira pas plus car les enfants vous en parlent dans leur journal. Le 11 fevrier, Après notre escapade à Monterrico, nous quittons le Guatémala pour le Salvador. Nous nous fixons une nouvelle contrainte pour les semaines à venir ..... trouver autant que possible des bivouacs en altitude !! L’océan pacifique est de toute beauté mais décidément trop chaud pour nous !
Monterrico est un très beau petit village. Nous sommes à quelques heures de la capitale. C’est donc un coin de villégiature pour beaucoup de Guatémaltèques qui viennent y passer leur week-end. Le sable noir du pacifique nous empêche de marcher pied nu sur la plage qui chauffe chauffe chauffe.
Le soleil se couche et nous faisons notre première incartade à notre règle de trouver un bivouac avant la nuit. Impossible “d’évaluer” les risques, la seule solution qui s’offre à nous : le poste de police. Gentiment, ils nous accueillent sur leur parking, on ouvre alors toutes nos fenêtres en attendant la “petite brise venue de l’océan” .... rien ne se passe. Nous dormirons sous 30°. Nous avons commencé cette journée par des sources d’eau chaude, nous passons notre nuit sous des douches d’eau froide ...
[./guatemala_enfantspag.html]
[Web Creator] [LMSOFT]