Il est temps de quitter le Mexique ... Nous avons été conquis !! Le rythme de vie y est tellement différent que le mois initialement prévu pour visiter ce pays s’est transformé en 2 mois et demi. On nous avait mis en garde contre l’insécurité et la police corrompue. Honnêtement, nous n’avons rien pu vérifier de tout cela. La police comme les militaires se sont toujours montrés présents certe, mais discrets, voir aidants. Le tourisme est pour le pays une énorme source financière et on sent que les autorités travaillent dans ce sens. Pour ce qui est de l’insécurité, pas senti non plus. Le fait qu’on ne roule jamais de nuit et qu’on accorde beaucoup d’importance au lieu où nous “bivouacons”, doit sans doute y être pour quelque chose (Alex veut aussi croire que son corps musclé suffit à effrayer les grands méchants !). Au plus nous descendions vers le sud et au plus la pauvreté est omniprésente. Nombreux sont les enfants qui vendent toutes sortes de choses dans les villes ou le long des routes et nombreuses sont les maisons faites de simples planches ou de toles ondulées. Finalement, c’est difficile de vous dire ce que l’on a préféré entre les villes coloniales, les sites mayas et les plages. Le Mexique c’est avant tout une grande diversité, mais, quelque soit le lieu, on retrouve toujours beaucoup de gentillesse, des enfants omniprésents, riant et jouant, des valeurs familiales qui prédominent, un côté festif (à toute heure du jour et de la nuit!) et en plus une cuisine délicieuse. On s’y sent très bien.
Nous retrouvons Didier, Aurélie et leurs 5 garçons, ainsi que Pierre rencontré aux USA. Ensemble, on évoque nos découvertes, on partage les informations sur les prochains pays et les enfants sont ravis de retrouver leurs copains.
Le BELIZE (16 et 17 janvier) Etonnant petit pays ! Grand comme la Sardaigne, ce pays fait partie du Commonwealth, on y parle l’anglais. Pièces et billets sont à l’éffigie de la Reine d’Angleterre. La population est à majorité noire. On quitte à peine le Mexique et on a l’impression d’être sur une île des Caraïbes. Pendant notre traversée, on croise des créoles (descendants d’esclaves), des metis hispanophones (qui ont fui divers conflits d’Amérique Centrale), des noirs venant des caraïbes, et des blancs (pratiquement tous mennonites, issus d’une minorité religieuse très stricte qui a fui l’Allemagne au XVIème siècle) Le Belize dispose d’une côte exceptionnelle qui compte plus de 600 petits ilots mais le Belize c’est aussi la forêt tropicale qui recouvre les 3/4 de la surface. ... Et le Belize, ce sera aussi pour nous les moustiques, qui occupent les 3/4 de nos nuits. Nous traversons ce pays (350 kms) en 2 petites journées (et 2 longues nuits)
Entre Tulum et Cancun, plum, plum, plouf ! Avant de quitter le Mexique, nous faisons une dernière boucle par le Yucatan. Grands hotels, plages paradisiaques, sable blanc et mer turquoise, nous débarquons dans un haut lieu touristique. Pas facile de “bivouaquer” tant les hotels sont nombreux et l’accès à la mer difficile. Pas facile non plus de s’acclimater à tout ce luxe après 6 mois de vie “robinson”. Finalement, nous dénichons notre petit paradis dans un camping investi par des américains et des canadiens qui viennent y passer 6 mois par an. Cocotiers, piscine ou mer à 25°C pendant 1 semaine ... ça ce sont des vacances !
Virginie craque pour une activité touristique à souhait : nager avec des dauphins. Grâce à 2 dauphins, elle se fait propulser hord de l’eau ..... le pied !
On visite dans la forêt tropicale la réserve de singes hurleurs et ses singes ... très sauvages !
Surprise ! Notre premier fossé sera bélizien. Une marche arrière malheureuse... Il n’a pas fallu attendre plus d’un quart d’heure pour qu’un mennonite vienne nous aider. Heureusement qu’il n’était pas en charette à cheval !
Le Bélize vit essentiellement du tourisme et de la culture de la canne à sucre. Ici, une superbe marina qui nous fera office de bivouac.
La particularité du Bélize : ses maisons en bois, dont la plupart sont sur pilotis.
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Récolte de canne à sucre.
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