Les condors nous rappellent que nous sommes dans la cordillère des Andes.
A Chillian, nous skions sur les pentes d’un volcan encore en activité. Et nous apercevons d’autres volcans, comme celui-ci au cône parfait.
A Chillian, nous nous arrêtons une fois de plus pour skier. On expérimente le rythme “sport-étude” avec les enfants.
Farallones ou quelques jours de vacances ... Dès notre arrivée à Santiago, nous commençons par 4 jours de vacances aux sports d’hivers... Le Chili est si étroit qu’en à peine 2 heures de route, nous sommes dans la cordillère aux pieds des pistes.
Santiago Retour à Santiago où nous avons les coordonnées d’une famille Franco-chilienne dont les enfants ont le même âge que les nôtres et...parlent français ! Bérengère et Andrés nous reçoivent super gentiment chez eux. Les enfants trouvent leurs binômes en un quart de tour. Mathias est invité à dormir dans Kifons pendant que Chloé et Hugo dorment avec Valentine et Clément. Cette bande là devient très vite inséparable.
Grand moment pour nous puisque nous retrouvons la famille Lesergent. Nous nous étions quittés en Equateur, il y a 4 mois .... il va falloir rattraper le temps perdu !
Deux : C’est le nombre de kilos que nous avons pris en 5 jours. Il nous faudra 1 mois pour récupérer nos tailles de guêpes.
Les enfants jouent .... Eric et Alex sont en pleine conversation philosophique .... Patricia et Virginie font la vaisselle (comme d’hab !) .... QUAND SOUDAIN .... QUELQUE CHOSE BOUGE DANS L’EAU !!! .......
Mais le 20 septembre, la catastrophe se produit. Ce jour restera gravé dans l’esprit de Virginie comme le plus sombre du voyage. Gaspard vient de la battre lors d’une descente de piste. Et la revanche confirme le verdict... Fier comme un coq, il en rajoute : “Si je te bats, c’est que je ne dois plus t’obéir ! Maintenant c’est moi qui commande !” exulte-t-il devant l’air dépité de sa maman.
Nous continuons à longer la côte vers le sud et nous faisons un petit arrêt à Isla Negra pour visiter la maison de Pablo Neruda. Poète, il fut adulé dans son pays et dans le monde avant d’être banni pour ses sympathies politiques. Enfin réhabilité à l’époque d’Allende, il devint ambassadeur du Chili à Paris. Plus tard, il fut littéralement haï par les amis de Pinochet, avant de mourir quelques jours après la prise de pouvoir de celui-ci.
Tout au long de notre descente, nous apercevons la cordillère enneigée. Finalement c’est assez simple de se repérer dans ce pays. Tant que la cordillère est à gauche, c’est que nous allons bien vers le sud !!
On sait que les photos d’animaux sauvages vous font trépigner, alors en voici quelques unes !
[./carnet_de_routepag.html]
[./argentine_chili_3pag.html]
Pas dépité du tout, Denis prend le temps de nous expliquer son métier. Il nous montre la chaine de traite semi-automatisée, nous explique la gestion des pâtures, la gestion des fourrages pour l’hiver, la sélection génétique du troupeau... Et nous qui pensions élever des chèvres dans le Larzac à notre retour ! Il va falloir trouver plus simple.
Nous sommes accueillis comme des rois par Ghislaine et Denis. C’est une maison entière qui est mise à notre disposition (oui, la petite à droite sur photo ...) La vie de château pendant deux jours. Le Fundo de la Fondation Gustavo Mondion c’est 1000 hectares de champs ou de bois, 1000 vaches dont 400 vaches laitières. Ici on compte une naissance de veau par jour en moyenne.
“Moi quand je serais grand, je serai éleveur de veaux”
Avant de quitter le Chili pour l’Argentine, Alex, Gaspard et Chloé décident de grimper un glacier. 1700 mètres de dénivelé avec des crampons aux pieds, c’est faisable... On quitte le camp de base (Kifons’) à 5 heures du matin.
La montée est difficile et plus nous montons plus le temps se gâte. On courbe l’échine et on continue en espérant une accalmie. Nos vêtements se couvrent de givre et la “ballade” se transforme vite en une vraie galère. Comble de malchance, notre guide nous fait faire demi-tour à 100 mètres du sommet. Trop dangereux. Et c’est vrai qu’on n’y voit plus grand chose. Promis, on retentera le coup une autre fois !
Bérengère et Andrés nous montrent une facette du Chili que nous n’aurions pas pu découvrir sans eux. Nous allons à la fête de l’Ecole Française de Santiago. Une démonstration de danse Cauca est au programme pour notre plus grand bonheur. Il s’agit de la danse populaire chilienne. Les garçons, foulards dans les mains, luttent comme de jeunes coqs (en dansant bien sûr) pour s’approprier la plus belle fille.
Direction la côte pacifique - On risque de se répéter .... mais, une fois de plus, ce pays est si étroit, qu’en 2 heures de route nous sommes au bord de l’océan pacifique.
Alors, pendant 5 jours, face à l’océan : Nous dégustons les bons petits plats mitonnés par Chloé et Eric. Nous vidons nos caves à vins. Nous craquons pour de bons petits restaurants. Et bien sûr nous refaisons le monde !!!
Tranquille, tête en l’air ou tête en bas, une baleine nous fait son show.
Quant à Gaspard, il s’est mis en tête de battre sa maman en vitesse. Chaque nouvelle piste est un challenge. “Cette fois ci, je te bats !”. Alors, ils dévalent les pistes à fond, tête sur les genoux, et attention aux skieurs qui ont la mauvaise idée de se mettre sur leurs chemins. Mais Virginie veille au grain. “Alex, tu ne te rends pas compte, il n’a que dix ans, il ne peut pas me battre !!”. Eh non gaspard, c’est loupé, pour cette fois...
Cet ensemble de maisons aux couleurs vives, de collines aux perspectives photogéniques, de quartiers un peu décrépis, aux fils électriques omniprésents, donne à la ville un charme fou.
Valparaiso, la bohème.
On quitte avec regrets cette famille (qu’on espère bien revoir lors d’un de leurs séjours en France. Bérangère et Andres, on compte sur vous pour venir jusqu’à Lille !)
Ancien port, chanté par les marins du monde entier, la ville de Valparaiso est nichée dans une grande baie bordée de collines abruptes. Aujourd’hui encore on “monte” vers ces collines grâce à de vieux funiculaires bringuebalants. Là-haut, les maisons en bois ou tôles colorées forment de véritables arcs-en-ciel de couleurs.
Bref, Pablo Neruda, en plus de son talent d'écrivain et de poète, fait partie de l'histoire contemporaine très mouvementée du Chili, et la visite de sa maison-musée est passionnante.
Quelques jours à Victoria, Dans une station service de Santiago, nous avions rencontré Denis qui dirige une exploitation agricole à Victoria.
Denis nous explique le fonctionnement d’une ferme bovine. Notre méconnaissance totale du métier l’amuse. Pour nous, une vache .... c’est une vache ! Elles produisent du lait toute l’année et sont trait une fois par jour. Le reste du temps elles broutent dans les près et regardent les trains passer.
Les jours suivants, nous continuons notre descente vers le sud en longeant la côte. Nous traversons de jolis petits villages de pécheur, des ports animés lors des retours de pêche, des spots de surfs. Nous avons repris l’école pour les enfants. Un nouveau rythme se met tout doucement en place.
Pas étonnant que Pablo Neruda écrivit nombre de ses vers ici. Nous aussi, en déambulant dans ces quartiers on sent monter en nous notre âme de poête !!! C’est vous dire comme nous avons été charmés par l’ambiance de Valparaiso On se prend à faire des rimes. Un petit aperçu pour nos amis poêtes avec notre rime du jour : “Virginie est jolie, et Alexis aussi” (vous apprécierez on en est sûr).
Le 26 Août, en route vers Santiago. Nous entrons pour la seconde fois au Chili. Ce pays est tout en longueur, ou plutôt, tout en hauteur. 4300 kms de haut et 150 kms de large. Accolé à l’Argentine, ces deux pays sont physiquement “très” séparés l’un de l’autre par la cordillère des andes et peu de passages permettent de passer de l’un à l’autre.
C’est une grande première pour Hugo ! Téméraire, il dévale les pentes à fond la gomme. Les filets de protection près des remontes pentes ne résistent pas longtemps à ses assauts répétés.
Les pélicans attendent patiemment les déchets de poissons
Kifons trouve une place de choix au pied des pistes.
Le long des pistes, on aperçoit les fumerolles des eaux chaudes sulfureuses. A l’arrivée des pistes, les bains thermaux nous attendent. Se baigner dans une eau à 35 °C après une journée de ski ! Quoi de plus relaxant ?!
Le voici le volcan, maintenant il faut grimper jusqu’au sommet !
Casque, crampons, piolet .... l’équipement est complet.
[Web Creator] [LMSOFT]