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Le glacier Perito Moreno .... franchement le plus beau !
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Revenus au Chili, nous faisons une halte dans une estancia face au fjord Skyring. Quelques bâtiments qui résistent aux rafales de vent, une école (pour 4 élèves) et .... des moutons, des moutons, des moutons, des vaches, des vaches et des veaux !
Le 11 novembre, parc Torres del Paine, Ce parc met nos nerfs à rude épreuve puisqu’il pleut les deux premiers jours ... alors on patiente (calmes et stoïques !?) à 5 dans nos 12 m2. Mais une fois que le soleil est là ..... Wahou, que c’est beau !
Le beau temps persiste, alors on fait quelques randonnées pendant lesquelles, en plus de regarder où on pose les pieds, on doit penser à lever la tête pour voir le ballet aérien des condors.
La faune qui est protégée depuis des années par le parc se montre particulièrement peu farouche.
Toujours dans ce parc, le glacier Grey laisse échapper des icebergs bleu azur qui flottent jusqu’à la rive. (les enfants vous expliquent pourquoi cette couleur bleue dans leur site)
Il y a ici, niché en haut de la cordillère, un gigantesque champ de glace qui s’écoule quand il le peut vers les lacs environnants.
Jusqu’à 17 heure, nous croulons sous les hordes de touristes. Et dans la nuit, bravant les interdits, nous nous faisons tout tout tout petits, jusqu’à passer inaperçus, pour dormir face au glacier. On profite alors, seuls, de ce spectacle. Nous nous endormons avec le bruit des craquements ou des coups de fusil du glacier qui raisonnent dans la vallée.
Au réveil, on court vérifier si le gros bloc de glace qui faisait l’objet d’un pari est tombé ou non. Pari perdu pour toute la famille. Dommage, encore un paquet de bonbons en moins.
On retrouve Hugues qui descend du Salvador jusqu’en terre de feu en vélo. C’est promis quand nos enfants seront plus grands, et nous encore plus ... grands, on le refait en vélo !
Cueva de las Manos
On voit ici la différence de couleur entre l’eau de pluie et l’eau de glacier (turquoise).
C’est un petit havre de paix au milieu de la steppe patagone, une véritable oasis de verdure dans cet environnement désseché. On se réveille au son des oiseaux, des poules, des bourdons et des bruissements de feuilles dans les arbres. Vous n’imaginez pas le bonheur que nous ressentons à ces simples bruits après deux mois passé en Patagonie. Comble du bonheur, nous marchons sur une pelouse ! Une vraie pelouse !
Nous apercevons enfin notre premier tatou. Alex pile et on saute tous dehors avant qu’il ne se sauve. Le tatou ressemble à .... rien de connu ! Des oreilles de souris, une carapace de tortue, un museau de hérisson, et pour finir une queue de rat !
Le 8 novembre, Et oui, la date (fatidique ?) est fixée ! Kifons’ embarque le 21 décembre vers Le Havre. Quant à nous, nous aurons le temps de danser quelques tangos à Buenos Aires avant de rentrer le 27 décembre. Voilà, c’est dit ! Mais on n’en parle plus parce qu’on veut profiter A FOND de nos dernières semaines !
Nous avons de la chance puisque c’est justement aujourd’hui que se retrouvent les gauchos de la région pour se mesurer au rodéo. Rapides et adroits, les veaux ont peu de chance de leur échapper.
Torres del Paine doit son nom aux tours de granit qui s’élèvent à quelque 2800 mètres au dessus de la steppe Patagone. On se réjouit d’avoir patienté sous la pluie parce qu’enfin on découvre ces pics éguisés et ces glaciers qui plongent dans les lacs d’un bleu émeraude.
On vous garde la plus belle pour la fin !! Les tours de granit, le cheval et son gaucho !
Nous voilà de retour en Argentine. Nous repassons pour la 6ème fois la frontière chilo-argentine. Bien que voisins sur près de 4000 kms, on sent une certaine distance entre ces deux pays, surtout depuis que les chiliens ont accepté de servir de base militaire pour les anglais lors de la guerre des Malouines. D’ailleurs à chaque entrée en Argentine, on s’amuse face au panneau qui précise “Las Malvinas son Argentinas” (les îles malouines sont argentines).
Il est juste “gigantesquement énorme!”, haut de 55m, il avance de 2 mètres par jour. C’est un spectacle autant pour les yeux que pour les oreilles. Tantôt c’est un bloc de glace que l’on voit tomber dans le Lago Argentino, tantôt c’est un grondement de tonnerre qui prouve que le glacier se compresse un peu plus.
Le glacier Perito Moreno est l’un des plus accessibles puisqu’il s’écoule entre deux lacs, allant jusqu’à “toucher” la rive opposée.
Deux jours plus tard, les plus courageux (devinez lesquels ?) grimpent le plus haut possible pour prendre cette vue panoramique du glacier.
Le 21 novembre, on arrive au pied du Fitz Roy, dans la petite ville de El Chalten. C’est l’une des villes les plus récentes d’Argentine. Elle a été créée dans la précipitation en 1985 pour permettre au pays de s’approprier ces terres avant le Chili.
Dans cette région, la frontière qui sépare ces deux pays n’est toujours pas clairement définie et fait encore aujourd’hui l’objet de pourparlers.
On passe 5 jours aux côtés de la famille “Anautica”. Nos journées s’écoulent tranquillement. Ecole le matin, randonnées, jeux, et papotages l’après-midi.
Le Fitz Roy vu d’en haut .... ou presque.
La Ruta 40 Pour aller plus au nord, nous prenons la mythique “ruta cuarenta”. Cette route descend du Nord jusqu’au Sud du pays en longeant plus ou moins la cordillère, donc la frontière.
La ruta cuarenta n’est pas une route ... c’est une piste ! Autrement dit du “ripio”. Mais qui dit ripio dit : ripios !! Il y a le ripio sympa : de la terre bien tassée, lisse comme une table de billard. On adore ! Il y a le ripio rocailleux : juste une multitude de gros cailloux. On supporte ! Et il y a le ripio “tôle ondulée” : son nom est sans équivoque. On déteste ! Alors, on prend notre courage à deux mains parce que nous voilà partis pour 700 kms de ripio.
Inscrit au patrimoine de l'UNESCO, ce site archéologique renferme les plus belles peintures rupestres datant d'environ 9000 ans avant J.C.
Elles représentent souvent des empreintes de mains ou des scènes de chasse de guanacos.
Toutes ces peintures sont réalisées dans des cavités sur le flan d’une falaise. Une guide adorable nous accompagne et nous explique tout sur les méthodes de peinture, les pigments et les significations des dessins. Les enfants vous en disent plus dans leur journal.
Estancia EL Telken, Après deux longues journées de route sur du “ripio”, on s’arrête deux jours dans une estancia-auberge-camping.
Les enfants approchent les chevaux en liberté et observent les nids des oies sauvages.
Demain nous affronterons de nouveau le ripio .... alors on prend des forces ! Et on se régale.
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