Jurian Bay, enfin un petit bivouac (hors camping) en bord de mer.
C’est un vrai comité d’accueil qui nous attend.
Un, deux, trois, .... vingt-huit, ..... soixante-douze .... on ne les compte plus.
Tous les kangourous se montrent à la tombée de la nuit.
De Perth à Monkey Mia (du 6 novembre au 5 décembre 2009) (en jaune sur la carte)
Le 6 novembre, ça y est nous partons.
25 heures de voyage. C’est presque trop court pour les enfants qui sont scotchés devant leur écran de TV.
10 heures de films non stop, trop cool !
2 h. du matin, changement d’avion à Singapour
Nous ne pensions pas trop nous attarder à Perth mais le bateau qui transporte notre “Kifons II” a du retard.
Nous avons 15 jours pour découvrir cette ville.
Notre coeur n’y est pas. Une mauvaise nouvelle est arrivée de France. Nous regrettons d’être aussi loin, de ne pas pouvoir entourer nos amis de notre affection. Par le coeur, par la pensée, par les prières nous avons dit adieu à Victor, nous nous sommes remémorés nos meilleurs souvenirs en sa compagnie .... Il ne se passe pas une semaine, sans que nos pensées ne vous accompagnent.
Les enfants prennent des cours d’anglais tous les matins. Vocabulaire, jeux, quelques phrases types, de quoi les rendre un peu plus autonomes dans leurs rencontres.
Kings Parc, à la périphérie de Perth, regroupe toutes les plantes visibles dans
l’état du Western Australia. On y découvre notre premier baobab australien.
Fremantle, l’ancienne ville portuaire, qui est à
quelques kilomètres de Perth, a gardé une
architecture un peu plus ancienne.
Mardi 24 novembre .... Enfin !!!
Le bateau est arrivé, Kifons déchargé, inspecté par la douane et les services de la quarantaine, nous pouvons enfin quitter Perth et partir en vadrouille.
Nous voulons partir au plus vite vers le nord, avant que les températures ne deviennent insupportables.
Dans Perth, quelques anciens bâtiments résistent parmi les constructions beaucoup plus récentes.
Petite visite au musée maritime, histoire d’observer en toute tranquillité les quelques spécimens qu’on ne VEUT pas voir en live !
Lui, c’est notre premier kangourou !
Ils font irruption, bondissent devant nous. Ils sont attendrissants, les petits sont dans les poches.
Les koalas (par Chloé)
Les koalas sont des animaux qui dorment toute la journée et ne sont actifs qu’à la tombée de la nuit.
Ils ne mangent que des feuilles d’eucalyptus et ne boivent jamais.
Koala vient d’un mot aborigène qui veut dire “qui ne boit jamais”
Sur la route qui nous mène plus au nord, nous faisons halte au désert de Pinnacle.
C’est un lieu surprenant. Au beau milieu du “bush” se trouve un désert rempli de “pics rocheux”.
Ces colonnes rocheuses se sont formées par le dépot des matières minérales autour des arbres qui poussaient sur les dunes. Au fil du temps, seules les dunes se sont érodées et les roches ainsi modelées ont émergé du sable.
A Geraldton, l’activité principale est la pêche aux homards.
On visite une entreprise qui les envoie vivants aux quatre coins du monde en les plongeant dans de l’eau glacée.
Toujours vers le nord (shark bay), sur un promontoire, on observe les requins évoluer dans les eaux chaudes.
Trop mignon !
Le 7 novembre, nous arrivons en Australie, où nous avons prévu de rester environ 10 mois.
L’Australie, ce “pays-continent” est plus grand que l’Europe pour seulement 20 millions d’habitants.
Ce qui nous promet des futurs bivouacs perdus au milieu de nulle part.
Au programme :
- arrivée à Perth,
- petite boucle vers le Nord,
- retour vers Perth
- grande boucle pour faire le tour du pays dans le sens inverse des
aiguilles d’une montre (Adélaide, Melbourne, Sydney, Darwin)
- De Darwin on espère trouver un bateau pour partir vers l’Asie du Sud
Est.
On voudrait aussi aller à Alice Spring (en plein milieu de l’Australie) et en Tasmanie (l’ile au sud ), ... on verra au fur et à mesure !
Nous décidons de faire notre premier bivouac au Parc National de Yanchep à 70 kms de Perth.
Petit plongeon avec les dauphins.
On se lève à 6 heure pour être seuls avec les dauphins avant l’arrivée des touristes.
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L A V I E A B O R D
Les enfants, toujours très concentrés pour le Cned
L’Australie Occidentale est vaste, très vaste (1/3 de l’Australie).
La route traverse le bush, ces plaines de terre rouge couvertes de buissons. La végétation verte est plus ou moins touffue.
Les arbres sont quasi inexistants, seuls quelques arbustes apparaissent dont la hauteur dépasse rarement les trois mètres.
Gaspard, le pro de la vaisselle !
Chloé, très occupée par ses mails
Aujourd’hui, après un mois, on a enfin retrouvé notre rythme, nos repères.
Au début, il faut un certain temps d’adpatation ... la conduite à gauche, les bouteilles de gaz qui ne s’adaptent pas sur notre détendeur, les bouteilles de vins qu’on ne trouvent que dans des bottles-shop ...
Et puis on découvre ....
- Les mouches, toujours les mouches, les mouches du bush !
- La chaleur. Sincèrement, on savait la région aride, sèche et chaude, mais on était loin d’imaginer la puissance du soleil australien. Dès que l’on quitte la côte de quelques kilomètres, il fait 45° C. L’eau douce est rare. Les gros réservoires d’eau de Kifons sont un atout appréciable. Heureusement le long des plages, il y a toujours un vent (relativement) frais qui subsiste et les température “baissent” à 30 - 35°C.
- Les distances hallucinantes entre 2 villes. 200, 400 kms de bush. Du bush à perte de vue.
Les dauphins se rapprochent, semblent vouloir nous observer. Ils ont même l’air de dire “ j’ai bien fait de m’lever tôt : les touristes ont l’air rigolo aujourd’hui”.
Et pour terminer, un petit échantillon de la faune ....
Ici, les perroquets remplacent les pigeons.
Ici, les kangourous remplacent les lapins (il parait qu’il y a 60 millions de kangourous pour 20 millions d’australiens)
Ici, on effraie les émeus (sorte d’autruche) pour les empêcher de picorer dans nos assiettes.
A bientôt !
Voici le décor dans lequel nous évoluons dès que nous quittons la côte.
Pour faire plus vrai, il faut juste ajouter les 40° à l’ombre .... sauf qu’il n’y a pas d’ombre !
A perte de vue on aperçoit ces “rochers” qui pointent vers le ciel tels des météorites arrivées là par hasard. On s’y promène au coucher du soleil. C’est grand, calme, paisible, envoutant, on aime beaucoup.
La petite famille va bien.
Chloé devient accro aux mails,
Gaspard s’entraine à marcher sur les mains,
Hugo passerait sa vie dans l’eau si il le pouvait,
Alexis s’est lancé dans un livre en anglais dont l’histoire se déroule au temps des chevaliers (bon courage !). Depuis, dès qu’il rencontre un australien, il lui dit “viens gentilhomme, allons festoyer !!”
Et Virginie profite de son nouveau four pour mitonner des petits plats à ses chérubins.
Les dauphins (par Gaspard)
Des dauphins viennent chaque jour à la plage de Monkey Mia car depuis très longtemps les pêcheurs les nourissaient des restes de leur pêche.
Depuis quelques années, l’état en a fait un parc national. Les dauphins sont maintenant nourris par les rangers. Ils ne leur donnent que 2 kg de poissons (sur les 12 dont ils ont besoin par jour) pour les forcer à pêcher par eux même.
Cette attraction attire beaucoup de touristes. Dès 8 heure une foule se rassemble sur le bord de la plage pour les observer.
Les marsupiaux (par Hugo)
Vous savez ce que c’est, vous, des marsupiaux ? Ce sont des animaux qui ont une poche sur le ventre.
Ici, il y en a pas mal. Il y a les kangourous, les koalas, les wombats et plein d’autres encore.
On voit les bébés kangourou qui sautent dans la poche de leur maman pour se cacher quand on arrive.
C’est drôle parce qu’on voit encore leurs pattes dépasser de la poche. Ils sautent la tête la première et ensuite ils se retournent pour faire dépasser leur tête.
Les kangourous avancent en sautant sur leurs deux pattes arrières.
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