A Hamelin pool, nous faisons la connaissance de Charlie, tondeur de mouton, qui nous propose de venir voir toute son équipe à l’oeuvre.
Les propriétaires de l’exploitation possèdent environ 15 000 moutons.
Au moment de la tonte, ils installent quelques points d’eau pour attirer les bêtes et les ramener jusqu’à la ferme où le travail commence.
5 hommes tondent, et 3 femmes courent de l’un à l’autre pour rapporter la laine jusqu’à la table de tri.
Les “tondeurs” sont payés à la tête, le rythme est super rapide. En 5 minutes, un mouton est entièrement tondu.
Dans le hangar, il fait une chaleur étouffante, les ventilateurs sont poussés au maximum. Chaque tondeur boit environ 12 litres d’eau pendant ses 9 heures de travail (auquels on peut ajouter 4 litres de bières dans la soirée)
Une fois tondus, les moutons sont aspergés d’un antiseptique
(autant dire que la tonte est rapide mais pas très délicate pour les bêtes ; âmes sensibles s’abstenir)
Repartis vers le nord, nous apercevons nos premières termitières. Etonnantes formations qui trônent dans le bush comme des pyramides venues d’un autre temps.
Coral Bay.
C’est ici que débute la Ningaloo reef, une barrière de corail qui remonte vers le Nord de l’Australie.
Ici, les plages sont protégées des vagues par cette barrière et la faune sous-marine est particulièrement abondante.
Petite séance d’assouplissement pendant la tonte.
Pendant 4 jours, on profite de cette vie sous-marine, du sable blanc et d’une fraicheur relative qui arrive la nuit.
Avant de mettre les orteils dans l’eau, on s’est bien renseigné :
A gauche de la baie, on peut faire du snorkeling tranquillement, le courant nous ramène toujours vers la plage.
A droite, les requins de récif ont trouvé l’endroit idéal pour établir une petite nurserie. Maman requin apprend à bébé requin comment se nourrir...
Mieux vaut ne pas confondre sa droite de sa gauche !
Petite promenade en bateau avec fond de verre pour observer les coraux.
Sur le pont du bateau, on plonge le pied dans l’eau et d’énormes poissons tentent de nous gober le talon, bruit de succion et drôle d’impression assurés !
Coral Bay regorge de merveilles sous-marines et de frayeurs terrestres.
C’est Chloé, qui en sortant de Kifons’, a découvert cet enorme lézard en train de se prélasser à l’ombre de notre véhicule.
Qu’on se rassure, il parait qu’il est inoffensif.
De Monkey Mia au Parc National de Ningaloo Reef - du 5 décembre au 17 décembre
Enfin, nous atteignons le Parc National de Ningaloo Reef qui englobe principalement des dunes, des plages et des gorges de cours d’eau venant se jeter dans l’océan indien.
Nous avons l’heureuse surprise de rencontrer Anne et Marcelin qui font le tour du monde pendant un an avec leurs deux enfants, Alice et Tom. (dagicour.free.fr).
Dès lors, et ce pendant plusieurs jours, nous menons une vie oisive ....Une vie remplie de vues sublimes :
Une vie comblée par l’observation des kangourous ou des fonds sous-marins. Tortues, raies, poissons multicolores, requins (mais pas méchants, parait-il).
Chacune des nos journées se terminant par un apéritif. Seul impératif pour que ce soit un pur moment de bonheur : notre filet anti-mouches !
Ici, les mouches sont une calamité.
Autre précaution : nos tee-shirts “anti coup de soleil”. Les rayons du soleil sont beaucoup plus dangereux pour l’homme car l’Australie est, plus que n’importe quel autre pays, touchée par le trou de la couche d’ozone.
Les kangourous sont toujours présents.
Les plus téméraires qui s’approchent de nos bivouacs, sont à l’affût du moindre coin d’ombre.
Toujours à Ningaloo Reef, nous partons, le soir, sur d’autres plages à la recherche des tortues.
Nous sommes en pleine saison de ponte, et fidèles à leur lieu de naissance, elles reviennent pour y pondre leur future progéniture.
Le parc de Ningaloo, côté terre.
Les paysages sont désséchés par le soleil et le vent.
A cette époque de l’année (nous sommes en été) rien ne pousse, seuls quelques buissons résistent.
La vie terrestre ne se dévoile qu’en début de soirée.
Ici, un emeu et une sorte de héron géant (désolés pour les noms scientifiques ... mais avouez que ça ressemble fort à un héron géant !
Quant aux kangourous, dès le coucher du soleil ... Ils jouent à “écrase-moi si tu peux”
Le premier soir, nous repartons quasi-bredouilles.
Point de tortue, juste quelques traces de leur ascension sur le sable.
La seconde soirée est beaucoup plus fructueuse.
Nous apercevons au loin une tortue qui sort de l’eau et grimpe sur la dune.
Doucement, en rampant, nous nous approchons.
On ne veut surtout pas la déranger.
Lentement, elle grimpe, soufle, marque un arrêt, repart, ....
Enfin, satisfaite du lieu, elle creuse son trou.
De nouveau, elle soufle, creuse, s’interrompt, re-commence.
Les enfants, eux aussi, rampent pour s’approcher au plus près.
Hugo et Tom, restés dans le camping-car, sont ravis que la tortue soit
aussi lente car ils ont pu regarder leur film en entier !
Du bush, du bush, du bush.
On contemple les 4 horizons : au nord, rien. Et rien non plus au sud, à l’Est et à l’Ouest.
Pas la moindre maison, pas un poteau téléphonique.
Juste du bush à perte de vue, sous un ciel d’un bleu implaccable.
Seule attraction, les “road-train” que nous croisons.
(36 m de long, Kifons’ parait rikiki !)
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./australie_3_westpag.html]
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./indexpag.html]
De temps en temps, nous quittons cette route monotone pour nous rapprocher de la mer.
Seules des pistes nous permettent d’y accéder.
Devant toutes les plages désertes, nous nous posons toujours la même question :
“Peut-on se baigner ?”.
Ici, manque de bol, on aperçoit une dizaine de requins batifolant dans l’eau, alors même si on pense être trop gros pour eux, leur nombre nous impressionne et on s’abstient... Désolés les enfants, ce sera pour une autre fois !
Autre arrêt d’importance : Kalbarri National Parc, connu pour ses gorges de terre rouge.
Kalbarri est une petite bourgade tranquille, paradisiaque, si seulement on pouvait baisser la température (40°C) !
A l’office de tourisme, on nous prévient qu’il fait 10 degrés de plus dans le parc que dans la ville.
Autant dire que nous sommes avides de nous dégourdir les jambes mais on ne se sent pas d’attaque à explorer les gorges par 50°C.
Nous décidons, avec Anne et de Marcelin, d’y aller le lendemain à l’aube pour profiter des heures fraîches.
Dans l’attente, se sera baignade et pêche, sans parler des 2 heures passées dans un pub climatisé !
On se mêle aux australiens pour clôturer notre journée par une partie de pêche.
Gaspard en pleine action, sous l’oeil expert d’Alex et de Marcelin.
La route, quand elle longe la côte, nous offre des paysages sublimes.
Malheureusement, quand cette même route s’enfonce dans les terres, un nouveau cadeau de la nature nous tombe sur la tête : 45°C !
Quel plaisir de plonger avec les enfants et de voir leurs yeux devenir ronds comme des balles de ping-pong à la vue d’une tortue. Curieusement notre petite bande ne s’éloigne jamais trop de nous. Car “Papa, les requins te trouvent peut-être trop gros pour eux mais nous on est nettement plus petits”.
En 4 heures, elle sort de l’eau, grimpe la dune, creuse son trou, pond ses oeufs, les recouvre de sable avant de repartir.
Nous repartons, heureux, avant qu’elle ait achevé sa tâche, car la nuit tombe et nous n’y voyons plus rien.
Du Parc National de Ningaloo
Reef jusqu’à Busselton
(du 18 au 26 décembre 2009)
Ou les transports spéciaux comme ces camions destinés aux mines. L’Australie Occidentale tire toute sa richesse de son sous-sol, et les compagnies minières y sont très nombreuses.
Le 5 décembre, nous quittons les dauphins de Monkey Mia, pour poursuivre notre voyage plus au nord.
On voudrait atteindre le Parc National de Ningaloo Reef avant les grosses chaleurs d’été.
<--------Parc National de Ningaloo Reef
<--------- Monkey Mia
Tout bonne chose ayant une fin, nous quittons Ningaloo.
Nous décidons de ne pas aller plus au Nord, car il y fait encore plus chaud ... on n’ose même pas imaginer.
Nous redescendons vers Perth, et comme les routes ne sont pas nombreuses par ici, nous reprenons le même “autoroute” qu’à l’aller.
<------- Parc National de Ningaloo Reef
<------ Busselton
<------ Kalbarri National Parc
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