La pêche aux piranhas (par Gaspard)
L’évolution de Charles Darwin (par Chloé) Vous vous rappelez de Charles Darwin ? Rien ne sert d’être le plus gros ou le plus intelligent, seuls survivront ceux qui savent s’adapter à leur milieu. Eh bien, on a plein d’exemples à vous montrer et ce ne sont pas toujours des animaux.
Les singes des villes (par Hugo) En revenant de l’Amazonie, on s’est arrêté dans la ville de Coca (mais ils ne vendent pas que des Coca-cola). Les singes dans les villes ne sont plus sauvages. Ils viennent sur nous pour voir si on n’a pas quelque chose à manger. Ils ont vite vu que Chloé avait une pomme dans la main. Une pomme de notre pique-nique. Papa a pris la pomme pour ne pas que les singes la mordent, et c’est lui qui s’est fait mordre !
Les fourmis (par Gaspard) Ces fourmis s’appellent les “coupeuses de feuilles”. C’est très facile de repérer leur fourmilière car elles font le ménage tout autour. Elles enlèvent toutes les feuilles qui poussent autour de leur fourmilière, comme ça, les reines pourront s’envoler très facilement pour aller s’accoupler. Elles construisent aussi des “routes”. Elles nettoient le chemin qu’elles vont prendre pour aller de leur fourmilière vers l’arbre qu’elles attaquent. Elles enlèvent les feuilles mortes, les petites branches, elle se font un passage super propre. On les appelle “coupeuse de feuilles” parce qu’elles passent leur journée à couper des feuilles vertes, mais ce n’est pas pour les manger. Elles les stockent pour qu’elles pourrissent, et ensuite les fourmis mangent les champignons qui ont poussé grâce au pourri. Elles font donc de la culture de champignon !
Dans le lac, en face de notre lodge, nous avons pêché des piranhas et nous avons vu ... des caïmans ! Domingo nous a dit qu’ils n’attaquent pas les humains et qu’ils vivent plus loin dans le lac. Donc, nous, on s’est baigné. Maman n’était quand même pas tranquille et à chaque fois qu’il y avait un remou dans l’eau elle nous criait “REMONTEZ !” Nous on avait juste peur que les caïmans oublient qu’ils ne mangent pas les humains... Alors, on n’est pas allé très loin !
Il y a tout ce qu’on veut en Amazonie (par Gaspard)
On a pêché des piranhas. (personne ne voulait tomber dans l’eau !) Ils ont des dents très très pointues, on peut même en voir au fond de leur bouche. Mais je vous rassure, ils ne sont pas dangereux pour l’homme. Ils ne mangent que les animaux morts ou blessés qui tombent à l’eau. Ils pourraient peut-être attaquer un enfant qui se baigne seulement si il saigne. (mais on ne préfère pas vérifier !)
Paul a super mal, et son doigt commence à gonfler. Domingo a tout de suite préparé un médicament avec des plantes qu’il a mis sur la piqure pour soigner la douleur et il a refermé tout ça avec une feuille qui sert de pansement. Domingo a toujours vécu dans la forêt donc il sait comment soigner avec les plantes. Ici, dans le jungle, il n’y a pas de médecin, c’est donc la seule solution, et ça marche.
Cette araignée, par exemple, a développé des antennes très longues. Comme ça, les oiseaux ne peuvent pas l’avaler car l’araignée ne rentre pas dans leur bec.
Cet arbre, c’est le ceiba. C’est l’arbre le plus haut de la forêt. Les graines qu’il laisse tomber, peuvent rester 2 ans sur le sol sans pourrir. Quand un arbre tombe et laisse assez de lumière, alors la graine se met à pousser. Ensuite c’est la course vers le haut pour atteindre le sommet de la forêt et avoir le plus de lumière possible. Regardez ses racines. Elles sont très épaisses et ressemblent à un petit mur. Ces racines vont toujours dans le sens de la pente pour maintenir l’arbre et l’empêcher de tomber
Vous voyez cet arbre sur lequel on grimpe, il va mourir parce qu’il est recouvert par les branches d’un arbre parasite.
Cet arbre parasite se “colle” sur le tronc des arbres les plus hauts comme ça il peut atteindre la lumière très vite.
Avec Domingo, notre guide, nous avons découvert la forêt d’Amazonie. Avant, les indigènes vivaient en se servant des plantes pour faire tout ce dont ils avaient besoin : - des arbres qui poussent parfaitement droits pour construire leur maison, - des branches de palmier pour faire un toit étanche, - des plantes pour guérir les maladies, - d’autres plantes qui servaient à fabriquer des costumes, - des fruits sauvages qu’ils mangeaient, etc... Voici quelques exemples :
Ici, c’est un fruit “tatouage”. On coupe ce fruit en deux, on le colle sur notre tee-shirt, et le tour est joué. Voilà un super tatouage qui résistera même au lavage. A l’intérieur du fruit c’est un peu comme du latex (du caoutchouc).
Là, nous nous déguisons en indien. On se sert d’un pétale de fleur pour faire un bec, de fibres de petit palmier pour tresser une couronne, on y ajoute une belle feuille qui ressemble à une plume, on presse les graines d’un fruit pour en faire de la peinture rouge et nous voilà déguisés ! Avant aussi les indigènes utilisaient ces plantes pour s’habiller.
Pour certains bracelets, on utilise la fibre d’une plante. C’est une fibre très résistante. Pour fabriquer cette fibre, on doit prendre une branche et couper une grosse tige dans le sens de la longueur. A l’intérieur on prend une bande végétale qui est toute plate et toute fine et on la fait rouler sur la cuisse pour que ça fasse un fil. Avec ça on peut faire des bracelets. Les indiens de la forêt, eux, s’en servaient pour fabriquer des filets de pêches ou des paniers.
EQUATEUR 2 : LE JOURNAL DES ENFANTS
Les fourmis Kunga sont les plus grosses fourmis d’Amazonie. Pour piquer, elles mordent avec leur 2 mandibules et en même temps elles enfoncent un dard avec leur derrière. Quand elles piquent, ça fait aussi mal qu’une piqure de frelon. Vous voyez bien sa taille à côté du doigt de maman.
Baignade dangereuse (par Chloé)
Les plantes médicaments : Paul s’est fait piquer par une fourmi Kunga sur le doigt.
Pour éviter ces arbres parasites, certains arbres ont développés des épines sur leur tronc.
Cet arbre parasite se reproduit à partir de graines collantes. Quand un oiseau vient se poser sur l’arbre, les graines se collent sur lui et se reposeront dans l’arbre où l’oiseau ira se poser ensuite.
une fourmi ouvrière transporte une feuille sur laquelle on voit une fourmi qui contrôle la qualité.
Dans leur fourmilière, il y a 4 sortes de fourmis : les reines, les soldats, les fourmis ouvrières qui portent les feuilles et celles qui contrôlent leur qualité. Les fourmis soldats ne savent pas se nourrir elles même à cause de leurs grosses mandibules qu’elles utilisent pour se battre. Ce sont les fourmis ouvrières qui les nourrissent. Du coup, quand il n’y a pas assez de nourriture, les fourmis soldats meurrent de faim en premier.
fourmi soldat
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On voit toutes les fourmis qui portent un morceau de feuille verte.
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