Entre les fous à pattes bleues, les fous à pattes rouges, les fous Nasca à pattes ... normales , on devient complètement fous ( facile !)
Un pied dans chaque hémisphère.
Nous profitons d’une semaine d’attente avant notre expédition aux Galapagos pour visiter Mindo à une centaine de kilomètres au nord- ouest de Quito. Nous bivouacons au bout d’un petit chemin, près d’une rivière. Balades près des torrents, tyrolienne, visite d’un élevage de papillons, nacelle suspendue... Ce grand bol d’air nous fait un bien fou après nos quelques jours passés à Quito.
Tortues de mer, lions de mer, raies moutardes, manchots et... requins ... Gloups ! Surprenant de se trouver nez à nez avec cet animal !
EQUATEUR le 6 avril 2008
10 ans !! On a beau les voir grandir tous les jours, ça passe beaucoup trop vite.
Première étape : Ottavalo, à 2500 mètres d’altitude. Première découverte : Les températures ont radicalement changé, nous avons froid ... une sensation oubliée depuis longtemps. Deuxième découverte : L’Equateur est en pleine saison des pluies, alors il pleut .... souvent.
Les gens aussi ont changé de tenue. Les Otavalenos portent des chapeaux de feutre sombre, des chemises blanches brodées et ornées de dentelles, de longues jupes noires et des grands foulards sans oublier les nombreux colliers et bracelets dorés.
La saison des pluies rend nos promenades pimentées. On ne se demande pas si on va se faire mouiller, mais quand va t-on se faire mouiller.
Le vieux Quito a effectivement beaucoup de charme. Nous visitons quelques églises. Sur l’une d’entre elles, les iguanes et tortues font office de gargouilles.
Il voulait aussi prouver que la terre était un globe parfaitement rond. C’est purement ludique mais nous voulions marcher sur la ligne de l’équateur. Les enfants vous en parlent.
Quito, le 11 avril La capitale équatorienne, est nichée au creux d’une vallée (à 2700 m.) entourée de pics volcaniques.
L’Equateur est l’un des deux plus petits pays du continent. Entre la côte pacifique, les volcans qui le traversent du Nord au Sud, la forêt amazonienne et les îles Galapagos, notre route n’est pas encore bien définie. Comme d’habitude, on veut tout voir et comme d’habitude, on vivra au jour le jour en fonction de nos rencontres et du climat. A peine arrivés en Equateur, nous retrouvons Eric et Patricia que nous avions quittés pour la traversée de la Colombie.
7 Avril !!!
Nous fêtons leur anniversaire avec la famille Lesergent et LE GATEAU équatorien !
L e s G a l a p a g o s , du 20 au 27 Avril.
Les Galapagos sont composés d’une vingtaine d’îles, toutes d’origine volcanique. Elles se sont créées il y a 5 millions d’années et sont donc beaucoup plus récentes que la création de la terre. Grâce à leur éloignement (plus de 1000 kms des côtes équatoriennes) et à leur isolement, ces îles recèlent d’une faune et d’une flore particulières. D’autre part, le Parc National des Galapagos qui couvre 97% de la surface fait très attention à ce qu’aucune nouvelle plante ou aucune nouvelle espèce animale puissent débarquer, et modifier l’éco-système. Même nos bagages sont fouillés scrupuleusement. Le but est de laisser les espèces endémiques évoluer à leur rythme sans interférence dûe à la présence humaine.
Les enfants sont les plus jeunes à bord. Ils se sont tout de suite fait adopter par l’équipage et par les passagers... donc de vraies vacances pour nous ! Les Galapagos se trouvent sur la ligne de l’équateur. Crème solaire obligatoire et barbotage à volonté dans une eau à 25 °C.
Notre semaine commence .... on débarque sur une première plage ... et là nous sommes subjugués ! Devant nous, à quelques mètres à peine, les animaux sont là , tranquilles, impassibles face à notre présence, même pas impressionnés par nos appareils photos ! C’est un vrai régal, autant sur terre que sous l’eau.
Notre bateau comprend 16 passagers , 5 membres d’équipage et un guide.
Les iguanes de mer restent immobiles au soleil pour réchauffer leur température avant de plonger pour se nourrir d’algues sous-marines. Ils se camouflent en adoptant la même couleur que les rochers, et sincèrement, malgrès leur taille (80 cm environ), on manque de marcher dessus à plusieurs reprises !
Les lions de mer Sous l’eau, les plus jeunes nous approchent, virevoltent devant nous. Commence alors un face à face, durant lequel on ne sait plus qui observe qui. Sur terre, leur “zenitude” a fait une nouvelle adepte !
500 kg, 200 ans, on pourrait presque s’asseoir sur leur carapace. Quelques kilos de plus ou de moins...
Adios Galapagos !
PS : petit message perso pour Arnaud Pense au régime de banane pour ta prochaine croisière et pense aussi .... à nous inviter !
Du coup on a sorti les nouveaux uniformes : poncho, poncho et poncho le plus souvent accessoirisé par un parapluie. Top mode les Mottes !
Nous visitons aussi le Palais Présidentiel, orné de gardes parfaitement immobiles. Hugo n’en revient pas. “Comment ils font pour pas bouger, c’est des faux .... en tout cas je ferai jamais ça moi !”
Immobile ? Moi jamais !
Hugo est particulièrement sensible à l’art colonial, d’autant que ces vieilles demeures sont toujours construites autour d’une grande cours parfaite pour son épanouissement physique.
Les montagnes qui entourent Ottavalo, sont de véritables patchworks, toutes les gammes de verts sont représentées. Aucune parcelle n’est oubliée, toutes sont cultivées, même les plus pentues.
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Iguane terrestre, lézard de lave, fou à pattes bleues, sous nos yeux ces animaux évoluent, se cotoient, se pourchassent. On apprend, grâce à notre guide, qui mange qui, quel est le plus gros prédateur et surtout quelles évolutions ont subies chacune de ces espèces pour survivre jusqu’à aujourd’hui.
Mindo, le 15 avril
A vingt minutes de Quito, nous visitons la “Mitad del mondo” (Moitié du monde). Encore un cocorico. C’est le français Charles Marie de la Condamine qui en 1736, effectua les relevés permettant de situer l’équateur.
Quelques une des nombreuses orchidées que nous observons lors de nos balades
On “vit” sous nos yeux la fameuse théorie de l’évolution de Charles Darwin : Rien ne sert d’être le plus gros ou le plus intelligent, seuls survivront ceux qui savent s’adapter à leur milieu.
Virginie est complètement baba face à Monsieur Frégate qui “bombe” son cou tout rouge, bat des ailes et pousse des cris stridents pour épater Madame. Alex va devoir faire très fort pour rivaliser.
Nous y restons quelques jours car nous avons un programme chargé : - trouver un garage Fiat (révision des 60 000 km de kifons’), - trouver un kiné pour Alex (révision des 40 ans), - visiter la vieille ville coloniale, - et surtout, organiser nos prochaines excursions. Nous passons d’une agence de voyage à l’autre pour nous concocter une petite semaine aux Galapagos et quelques jours en Amazonie.
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