I love GUATEMALA Autant être honnêtes avec vous, on adore le Guatémala depuis très longtemps. Il y a 15 ans, avec nos sacs à dos, on a découvert ce pays ...... et on en est tombé amoureux. Il y a 5 ans, on est revenu et ... on est tombé amoureux de notre fils Hugo ! Alors imaginez le plaisir que l’on a : revenir et revivre avec émotion certains moments, partager cette émotion avec nos enfants qui découvrent “le pays de naissance” d’Hugo pour la première fois. Donc soyons clairs, pas question d’être impartial et .... VIVA GUATEMALA !!!
Antigua Perchée à 1500m d’altitude, Antigua fut la “capitale” espagnole du territoire allant du Chiapas au Panama. Plusieurs tremblements de terre l’ont partiellement détruite et les espagnols ont alors décidé de transférer le siège de leur gouvernement dans l’actuelle capitale “Cuidad Guatémala”. Dès notre arrivée à Antigua, nous décidons nous aussi de transférer notre “siège”. Nous quittons momentanément Kifons’ pour nous installer à l’hotel. (merci Dominique pour cette bonne adresse) Nous disposons d’un vrai petit appartement, cuisine, 2 chambres, grande pièce à vivre et superbe vue sur le volcan Fuego.
Première halte : Tikal, De tous les sites Mayas que nous avons visités, Tikal reste le plus grand et le plus étonnant. Ce site trône au milieu d’une magnifique jungle qui regorge d’animaux. Les singes araignées se balancent d’arbre en arbre juste au dessus de nous. Nous voyons des perroquets, des “ojo pendula”, oiseau au chant original qui perché sur une branche se renverse pattes en haut pour pousser leur cri. En se promenant, nous croisons des coatis, des dindons sylvestre, et toutes sortes de gros insectes. Tikal est grandiose, Tikal est magique. Les pyramides s’élèvent à 65 mètres au dessus de la forêt, et de leur sommet on admire toute cette étendue. On éprouve une vraie émotion à regarder le couché du soleil du haut d’une des pyramides, entourés de péroquets qui piaffent en volant deux par deux sous les cris des singes hurleurs. Nous avons la chance d’être aux premières loges puisque nous dormons en bordure du site. Le lendemain matin, nous repartons explorer les lieux.
Déjà 39 ans ! Elle ne les fait pas ? Comme vous êtes gentils !
cherchez l’intru
Aller au marché de Chichicastenengo, c’est tout un voyage en soi. 1ère étape : le bus. Les bus d’ici, ce sont les “school-bus” américains qui vivent ici leur deuxième vie (voir même leur 3ème vie !). Guatémaltèques, poules, cochons, sacs multicolores s’entassent dans une ambiance bon enfant souvent à trois par banquette (les enfants vous en parlent dans leur journal). 2ème étape : l’hotel. Là aussi on dort “local”. Les guatémaltèques dépassant rarement le mètre soixante leur lit sont à leur mesure et pas aux notres ! Enfin, dimanche matin : le village s’éveille sous nos yeux. Les stands prennent forme, le jus de maïs mijotte dans les casseroles, tous se préparent pour une longue matinée de marché
Ici, plus de grandes surfaces. Dans les villes, il y a une multitude d’abarrote (épiceries) où l’on trouve de tout mais jamais ce dont on a besoin. Alors on profite des nombreux marchés locaux pour se réapprovisionner. Pour notre linge, depuis les USA, il n’y a plus de laveries automatiques, alors nous le laissons dans des “lavanderias”. C’est super pratique : on dépose tout le matin et on le récupère, propre et plié le soir même. Un petit coup de balai (donné par les enfants) de temps en temps, plus de lessive ni repassage, plus de supermarché et une seule lingette suffit à nettoyer tout notre camping-car ! Trop dur la vie de bohème !
De Tikal, nous faisons route vers Antigua. Sur la route, nous nous arrêtons dans une “finca”. Sorte de grande propriété avec des chevaux, un petit plan d’eau pour se baigner et des activités “éco-touristiques”.
Le 18 janvier, nous passons la frontière sans problème. 1 heure et le tour est joué. Kifons’ n’est même pas inspecté (il ne l’a pas été une seule fois depuis le canada) Les enfants sont impressionnés par les nombreux changeurs d’argent qui nous interpellent avec d’énormes liasses de billets. On liquide nos derniers pesos mexicains, nos derniers dollars béliziens pour une nouvelle monnaie, les Quetzals.... 1$US vaut 7 Quetzals , 1$US vaut 1,40 € , donc ..... on s’y perd un peu. Surtout quand Virginie rajoute “donc 7 Quetzals vallent 10 Francs ?!” Les premiers kilomètres au Guatemala sont un peu rudes. La route est en glaise et on a l’impression de rouler sur de la tôle ondulée. Après une vingtaine de kilomètres, cela s'arrange et les routes deviennent égales voir meilleures que celles que nous avons connues au Mexique. Il y a très peu de voitures qui circulent ici. Plutôt des bus, des chevaux et beaucoup de motos. Le prix de l’essence qui a doublé par rapport au Mexique ne doit pas y être pour rien.
Sur la route qui mène à Tikal ..... ça promet !
des coatis
Les Hauts-Plateaux du Guatemala riment avec couleurs. Les femmes (surtout) arborent avec fierté leur huipil tissé de rouge, de bleu, de turquoise, ... les couleurs et les motifs sont propres à chaque village. Il en existe plus de 350 sortes. C’est haut en couleur, c’est authentique, nous ne nous lassons pas de ce spectacle.
Nous partons faire une excursion sur le volcan Pacaya. Haut d’environ 1900 m, ce volcan est encore en activité. Après 1h30 de grimpette, nous arrivons sur les anciennes coulées de laves, nous marchons sur cette roche noire, le cratère est à 200 mètres au dessus de nous. La roche volcanique est très légère, on a l’impression de marcher sur du charbon de bois. Au plus nous avançons, au plus le sol se réchauffe. Les dernières coulées de lave datent de 6 jours et nous aperçevons la lave en fusion qui s’écoule encore sous nos pieds. Plusieurs fois la chaleur est trop importante et nous force à faire de brefs détours. Même à l’arrêt pour observer ce spectacle nous devons bouger constamment les pieds sans quoi nos semelles fondent. Gaspard, obsorbé par le spectacle, a été rappelé à l’ordre par une délicate odeur de caoutchouc brulé ! Avant de redescendre nous assistons à un magnifique couché de soleil sur fond de nuages sous les volcans. En partant, nous demandons à notre guide si ce n’est pas un peu dangereux de marcher ainsi sur la lave. La réponse semble sincère “Il n’y a pas de plaisir sans risque”. On a un peu honte mais on doit avouer qu’il s’agira sous doute d’un de nos plus beaux souvenirs.
De nombreux enfants viennent durant le week-end, et un concours de dessin s’improvise
Kifons’ stationné à côté de notre “palapa” qui nous servira de salle à manger et de salle de classe.
Antigua est une ville magnifique. Ses rues pavées, ses anciennes demeures coloniales, ses murs colorés, ses anciennes églises... tout cela lui confère un charme fou. C’est sans conteste la plus belle ville que nous ayons visité jusqu’à maintenant. Le seul bémol est que nous ne sommes pas les seuls à penser cela. Antigua s’est beaucoup développée ces dernières années au niveau touristique, les écoles d’espagnols se sont multipliées et le nombre d’étudiants ou de touristes étrangers a décuplé.
Au programme, visite de la ville, cours d’espagnol pour Alex, excursions, .... et classe pour les enfants.
Petite parenthèse féminine
Le volcan Pacaya
Le marché de Chichicastenango
Quelques vues des hauts plateaux du Guatémala.
Ce lac est majestueux, entouré de 3 volcans, il est lui-même dans un ancien cratère dont la profondeur atteint plus de 350 mètres. Nous trouvons un superbe bivouac au pied du lac dans le jardin d’un hotel. Nous y restons une semaine pendant laquelle on utilise les bus locaux pour visiter les alentours. Trouver un bivouac sécure est notre priorité pour la traversée de l’Amérique centrale, alors quand on trouve un emplacement sécure et paradisiaque comme celui-ci, on y reste longtemps et on “rayonne” aux alentours.
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Le lac Atitlan
Les chuchkajaus, prètres atypiques, balancent des boites de conserve pleine d’encens devant l’église. Ils sont missionnés par les indiens mayas pour obtenir une guérison, une bonne récolte, une naissance... A Chichi comme ailleurs dans l’altiplano, les indiens n’hésitent pas à mélanger allègrement croyances païennes et dogmes chrétiens.
En arrivant dans Antigua, nous entrons dans la région de l’Altiplano (les hauts plateaux). Cette région est principalement peuplée d’indiens descendant des mayas, les rites et coutumes y sont fortement préservés. Ces indiens représentent 60% de la population guatémaltèque. Pourtant, malgrès leur nombre, ils sont “oubliés” par le gouvernement.
23 janvier ..... grand jour pour l’humanité!
Dans ce pays où le taux de chomage représente 1/3 de la population active, l’agriculture est le premier employeur du pays (50% des emplois). Café, cacao, canne à sucre et bananes sont les principales cultures.
Chaque lopin de terre est utilisé. Et si la pente est trop ardue, alors la culture est en escalier.
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