Et quand on leur demande s’ils ont été surpris par la taille du fjord, ils nous répondent : “Quoi, quel fjord ?” On regarde alors leurs photos .... en voici un petit échantillon. C’est décidé, nous ne FERONS PLUS d’excursion organisée !
Nous n’avons pas l’habitude d’être conduits. C’est assez reposant, on descend et on remonte dans le bus docilement après chaque pause photo. La vue du fjord est très belle mais on a perdu notre si chère liberté. Les enfants, eux, ont adoré : “Trop cool, on a pris des supers photos !”
Troisième merveille : les fjords du sud ouest. Arrivés à Manapouri, nous nous laissons tenter par une après-midi toute organisée : bateau + bus pour aller voir le fjord “Doubtful Sound” .
Un peu plus au nord se trouve Milford Sound (le fjord de Milford) Ici, il pleut plus de 7 mètres d’eau par an. Alex a bien étudié la météo, demain il devrait faire beau, allons-y !!
Sur la route, les vallées se succèdent et deviennent de plus en plus encaissées. L’eau est omniprésente, de toute part on entend les rivières s’écouler au travers de nombreuses cascades. La végétation très dense envahit tous les espaces. Nous traversons des terres inhabitées et on le sent. La route qui nous y mène est pourtant en super état, car Milford Sound est la première attraction de la Nouvelle-Zélande. Chaque année, un demi million de touristes viennent admirer les eaux sombres et les rochers impressionnants qui s’y plongent.
Contrairement au précédent fjord, celui-ci se visite en bateau. C’est le premier fjord que nous découvrons. Le couloir de parois rocheuses verticales au creux duquel nous naviguons est impressionnant de “grandeur”.
L’eau de cette cascade est si pure qu’il suffit de s’approcher et se faire arroser pour rajeunir de 10 ans. On n’y croyait pas et pourtant c’est vrai. Vous pourrez le vérifier à notre retour !
Le ciel s’est vite couvert nous empêchant de voir les pics enneigés, par contre tout le spectacle qui se trouvait dans ou au bord de l’eau nous a ravi.
Otaries, dauphins, et pingouins se bousculent devant l’appareil d’Alex.
Nous regardons tout cela d’un oeil moqueur, mais curieux, on va tout de même voir ces fous qui sautent d’un pont de 43 mètres accrochés à la vie par un malheureux élastique. Tous nos membres tremblent à l’idée de ce saut insensé. On regarde ces “accros aux sensations fortes”, on se tait, seuls des petits cris échappent à notre contrôle à chaque saut des compétiteurs.
Si en ce jour du 2 mars, vers 5 heure du matin, certains d’entre vous ont été réveillés en sursaut par un cri de terreur, c’est sans aucun doute celui de Virginie. Elle a échappé à l’extinction de voix de justesse. Plus personne dans l’assistance ne se sentait le courage de tenter un saut après son passage.
Virginie et moi passons par le blanc, le vert, puis le bleu et enfin le rouge. Mais a-t-on vraiment le choix ? (Seul Hugo échappera au supplice, le poids minimum étant de 35 kgs)
Jusqu’à ce que Chloé lance : “Gaspard, tu le fais si je le fais ?” On la regarde tous en riant, et Gaspard de répondre : “OK !” et là, c’est la panique ! On perd tout contrôle de la situation. Chloé prononce un “J’y vais” qui nous glace le sang.
En ce 7 mars, nous fêtons ses 42 ans .... avouez que le temps a peu d’emprise sur lui ... il est toujours aussi bel homme !
On quitte l’île du sud pour l’île du nord. On nous a conseillé de faire la traversée par beau temps car le voyage vaut le détour. On est donc tout content de sortir du port sous un beau soleil .... sans se douter qu’une tempête va s’inviter au beau milieu de la traversée.
Hormis nos promenades, nos tentatives de nager dans l’eau glacée et nos siestes “caillouteuses”, nous découvrons le Puzzle World de Wanaka. C’est un lieu étrange où après avoir tenté de perdre nos enfants dans le labyrinthe géant, nous avons finalement perdu notre équilibre dans les multiples salles d’illusion d’optique.
Sixième merveille : le parc Abel Tasman, du nom du navigateur hollandais ayant établi les premiers contacts avec ces rivages et les maoris. Le parc dispose de 51 kms de côte sauvage uniquement accessible par bateau.
Quatrième merveille : le glacier Franz Josef, alimenté par les neiges éternelles de la chaine des Alpes du Sud, il plonge si bas qu’il n’est qu’à quelques kilomètres de la côte. Ce glacier et son frère jumeau, le Fox glacier, ont reculé depuis 1750, mais à la surprise de tous, ils se remettent à avancer depuis 25 ans.
Pendant 4 semaines, l’île du sud nous a dévoilé ses plus beaux sites. Jamais, depuis que nous voyageons, nous n’avons vu tant de diversité sur un territoire si petit. Un jour nous nous réveillons au pied d’un glacier et le lendemain nous sommes face à la mer. D’autre part, cette île est si peu peuplée, si préservée, la nature y est si “forte” que plusieurs fois on a eu le sentiment de passer sur des terres que jamais personne n’était venu explorer. Un seul regret : nous n’avons fait aucune rencontre avec les néo-zélandais. Certainement parce que le tourisme est très développé et que le fait d’avoir un camping-car de location nous noie dans la masse.
Toujours l’île du sud : de la région des fjords jusqu’à Picton (du 26 février au 12 mars 2010)
Un peu plus au nord, Queenstone est décrite dans nos guides comme étant la ville de tous les challenges. Ici, se mêlent toutes les âmes en quête de senstions fortes : saut à l’élastique, rafting, parachute, jet-board, etc ..
Nous nous remettons doucement de nos émotions en passant quelques jours près de la ville de Wanaka.
Cinquième merveille : Un pur produit français de passage en Nouvelle Zélande. Elevé au beurre salé, camembert et Bordeaux ..... L’Alex !!!
Installés à Kaiteriteri, nous profitons de la plage et utilisons les kayaks ou le bateau-taxi pour explorer les environs.
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